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Regional Electricity Access and Best Project: Recrutement d'une Ong pour la Mise en Œuvre des Activités de Bvg

Last update: Jan 9, 2025 Last update: Jan 9, 2025

Details

Location:Niger
Niger
Category:Consulting services
Status:Awarded
Sectors:Gender, Human Rights
Languages:French
Funding Agency:
Contracting authority type:Government / Public Sector
Eligibility:Organisation
Budget:N/A
Date posted: Sep 27, 2023

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Project cycle timeline

STAGES
EARLY INTELLIGENCE
PROCUREMENT
IMPLEMENTATION
Cancelled
Status
Programming
Formulation
Approval
Forecast
Open
Closed
Shortlisted
Awarded
Evaluation

Associated tenders 1

Status

Date

Description

NOTICE AT-A-GLANCE

Project ID: P167569

Project Title: Regional Electricity Access and BEST Project

Country: Western and Central Africa

Notice No: OP00249321

Notice Type: Request for Expression of Interest

Notice Status: Published

Borrower Bid Reference: 02/2023/BEST/NIGELEC/SCE

Procurement Method: Consultant Qualification Selection

Language of Notice: French

Submission Deadline Date/Time: Oct 12, 2023 10:00

Published Date: 26-Sep-2023

Description: Recrutement d'une ONG pour la mise en œuvre des activités de BVG

 

Details:

SOCIETE NIGERIENNE D’ELECTRICITE

SECRETARIAT GENERAL

UNITE DE GESTION DES PROJETS FINANCES PAR LA BANQUE MONDIALE

___________________________________________________________________________

AVIS DE SOLLICITATIONS DE MANIFESTATIONS D’INTERETS

N° 08/2023/BEST/NIGELEC

OBJET:

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT D’UNE (ONG) SPECIALISEE POUR FOURNIR DES SERVICES MULTISECTORIELS DE PREVENTION ET DE REPONSE A LA VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE (VBG) DANS LES ZONES D’INTERVENTION DU PROJET REGIONAL D’ACCES A L’ELECTRICITE ET DE TECHNOLOGIE DE STOCKAGE D’ENERGIE PAR BATTERIE (BEST)

Financement: Projet Régional d’Accès à l’Electricité et de Technologie de Stockage d’Energie par Batterie (BEST)

  1. Le Gouvernement de la République du Niger a obtenu un Crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA), qu’il a rétrocédé à la Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC), pour financer le coût du Projet Régional d’Accès à l’Électricité et de Technologie de Stockage d’Énergie par Batteries (BEST). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre de ce financement soit utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre du contrat relatif au recrutement d’une ONG spécialisée pour fournir des services multisectoriels de prévention et de réponse à la Violence Basée sur le Genre (VBG) dans les zones d’intervention du projet BEST.
  1. La mission s’effectuera sur une base contractuelle de douze (12) mois à compter de la signature du contrat.
  2. La Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC) invite les firmes de consultants («Consultants») admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations (brochures, références concernant l’achèvement des contrats similaires, etc.) démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services. Le consultant doit être une ONG remplissant les conditions suivantes:
  • Avoir au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine de lutte contre les VBG,
  • Excellente expérience dans la prévention et réponse aux VBG et la gestion des centres multifonctionnels de prise en charge holistique de VBG
  • Avoir une (1) expérience dans la collecte de données éthique via KOBOTOOLBOX sur la prise en charge des survivants des VBG ;
  • Avoir un code de bonne conduite et une claire politique interne visant la prévention et la réponse du harcèlement, de l’exploitation et de l’abus sexuel, de la violence contre les enfants et y compris un plan régulier de formation de staffsconforme aux standards minimum du protocole et les normes Environnementales et sociales,
  • Expérience dans le renforcement des systèmes locaux de redevabilité, y compris la formation et la sensibilisation sur la prévention de l’exploitation et abus sexuel et du harcèlement;
  • Disposer des ressources nécessaires pour l'accomplissement de la mission;

Disposer d’un personnel qualifié (juriste, psychologue, assistant social, comptable, gestionnaire de projet, communicateur, animateurs), compétent et expérimenté afin de couvrir l’ensemble des prestations définies dans la mission

  1. Il est porté à l’attention des Consultants que les dispositions des paragraphes 3.14 à 3.18 du Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projet d’Investissement (FPI) édité en Juillet 2016 et en Novembre 2017, Août 2018, Novembre 2020 et Septembre 2023, relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêts et d’avantage compétitif inéquitable, sont applicables.
  1. Les Consultants peuvent s’associer avec d’autres firmes pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d’un groupement solidaire ou d’un accord de sous-traitant.
  2. Un Consultant sera sélectionné selon la méthode de Qualification du Consultant (QC) telle que décrite dans le Règlement de Passation des Marchés.
  3. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes: du lundi au jeudi de 8 heures à 17 heures 30 minutes et le vendredi de 8 heures à 12 heures 30 minutes.

Unité de Gestion de projets Banque mondiale,

Avenue Djermakoye en face du restaurant Bab Salam

BP : 11 202 Niamey, Niger Tél : 20 35 34 37

ou par courrier électronique à/aux l’adresse(s) suivante(s):

offrenigelec@gmail.com et Copie (CC) à

lgamadadi@gmail.com

  1. Les TDR sont ci-joints
  2. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-dessous en personne, par courrier, par facsimile ou par courrier électronique au plus tard le Jeudi 12 Octobre 2023 à 10 heures (heure locale GMT+1) avec la mention: « ONG spécialisée pour fournir des services multisectoriels de prévention et de réponse à la Violence Basée sur le Genre (VBG) dans les zones d’intervention du projet BEST) » à l’adresse suivante:

Unité de Gestion de projets Banque mondiale,

Avenue Djermakoye en face du restaurant Bab Salam

BP : 11 202 Niamey, Niger Tél : 20 35 34 37

ou par courrier électronique à/aux l’adresse(s) suivante(s):

offrenigelec@gmail.com et Copie (CC) à

lgamadadi@gmail.com

LE COORDONNATEUR


SOCIETE NIGERIENNE D’ELECTRICITE COMMISSION DE LA CEDEAO

unité de gestion des projets financés par la banque mondiale

Projet Régional d’Accès à l’Electricité et de Technologie de Stockage d’Energie par Batterie («BEST»)

TERMES DE REFERENCE

RECRUTEMENT D’UNE ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE (ONG) SPECIALISEE POUR FOURNIR DES SERVICES MULTISECTORIELS DE PREVENTION ET DE REPONSE A LA VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE (VBG) DANS LES ZONES D’INTERVENTION DU PROJET REGIONAL D’ACCES A L’ELECTRICITE ET DE TECHNOLOGIE DE STOCKAGE D’ENERGIE PAR BATTERIE (BEST)

Référence STEP: N° 02/2023/BEST/NIGELEC/SCE

Septembre 2023

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Dans l’optique d'augmenter l'accès au réseau électrique en Mauritanie, au Niger, au Sénégal, au Mali, et en Côte d’Ivoire et d'améliorer la capacité du système électrique pour assurer un fonctionnement synchrone dans le système électrique de la CEDEAO, la Commission de la CEDEAO, avec l’appui de la Banque Mondiale, a initié le Projet Régional d’Accès à l’Électricité et de Technologie de Stockage d’Énergie par Batteries (BEST).

Le projet finance des travaux d’électrification en Mauritanie, au Niger et au Sénégal. Au Niger, le projet électrifie les communautés le long des interconnexions Niger-Nigeria dans la zone du fleuve (Régions de Tillabéry, Niamey et Dosso) et le centre-est (Régions de Zinder, Maradi et Tahoua) en vue d’accroitre l’accès à l’électricité.

En Côte d'Ivoire, au Mali et au Niger, le projet finance également des équipements BEST pour soutenir la synchronisation, afin de favoriser le marché régional de l'électricité en soutenant l'intégration des énergies renouvelables variables et en fournissant des services auxiliaires, en vue d’améliorer la stabilité du réseau régional.

Le Projet vise à atteindre son objectif de développement au travers des quatre composantes suivantes :

Composante1 : Conception, fourniture et installation d’infrastructures de distribution d’électricité.

Composante 2 : Conception, fourniture et installation des équipements de TSEB.

Composante 3 : Supervision de la construction et conseil technique.

Composante 4 : Coordination du projet et assistance technique.

La Zone d’intervention du Projet BEST s’étend sur les six régions du pays à savoir : Niamey, Tillabéry, Dosso, Tahoua, Maradi et Zinder. Elle concerne l’électrification de 407 localités non encore électrifiées situés dans les régions de Tillabéry, Dosso, Tahoua, Maradi et la densification de 335 localités déjà électrifiées dans les six régions d’intervention du projet Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, ilest prévu des activités de «Prévention et de réponse aux risques de violences basées sur le Genre (VBG) et d’exploitation abus sexuels (EAS)».

En effet, à l’instar de ses autres voisins d’Afrique, les défis d’amorcer la fragilité, des conflits et de la violence au Niger restent confrontés à plusieurs aspects majeurs: augmenter le volume et les types de soutien financier aux pays affectés par la Fragilité des Conflits et de la Violence (FCV) et d’interventions ciblées pour accroître le nombre de femmes faisant carrière dans les sociétés d’électricité. Trente-cinq pour cent (35 %) des femmes dans le monde ont été survivantes de violence physique et/ou sexuelle causées ou non par leurs partenaires intimes (VPI) (OMS 2013). La Banque mondiale reconnait que la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), partout au monde, est essentielle pour combler les écarts entre les hommes et les femmes, produire un impact durable sur la pauvreté et favoriser la réalisation d’une croissance économique durable qui profite à tous. Toutefois, la récente Note de Bonnes Pratiques pour lutter contre l’exploitation et les abus sexuelles ainsi que le harcèlement sexuel dans le cadre du financement de projets d’investissement comportant de grands travaux de génie civil[1] (Note de Bonnes Pratiques EAS/HS), reconnait que des opérations comportant des grands travaux d’infrastructures peuvent aggraver le risque de VBG, notamment les risques d’exploitation et d’abus sexuels (EAS), ainsi que de harcèlement sexuel (HS), exercés de différentes manières par un éventail d’auteurs liés à la mise en œuvre des opérations tant dans la sphère publique que privée de plusieurs manières

L'évaluation sociale du projet a identifié un niveau substantiel de risque liées aux violences basées sur le genre et aux exploitations, abus sexuels et harcèlement sexuels (VBG/EAS/HS). En effet, dans le cadre des travaux de chantier, le personnel des entreprises va coexister avec les communautés bénéficiaires des infrastructures. Cela pourrait être à l’origine d’éventuelles violences liées aux VBG/EAS/HS.

La Banque mondiale s'est engagée à prévenir et à atténuer les risques de VBG qui peuvent survenir dans le contexte du financement de projets impliquant des travaux d’infrastructures et a élaboré une approche pour identifier les risques de violence liée au sexe, d'exploitation et d'abus sexuels (EAS) et de harcèlement sexuel (HS) qui peuvent apparaître et pour conseiller les pays clients sur la meilleure manière de gérer ces risques.

  1. CONTEXTE PARTICULIER LIE A L’INTEGRATION DU VOLET RELATIF AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE (VBG) DANS LE CADRE DU PROJET BEST

L’intégration du volet VBG dans le cadre du projet BEST se justifie par les résultats de plusieurs études menées au cours de ces trois dernières décennies sur les questions de promotion de la femme et celles relatives aux inégalités de genre. Ces études ont montré que les VBG constituent un phénomène universel dont l’éradication retient l’attention et l’engagement de la communauté internationale, les VBG étant une réalité aussi bien européenne qu’asiatique ou africaine.

Au Niger, comme partout dans le monde, les rôles et relations affectés à chaque sexe par la société jouent en défaveur des femmes et des filles en termes de pouvoir social et d’influence, de contrôle des ressources, de contrôle de leur corps et de participation à la vie publique. Ainsi, l’inégalité sociale dans les rôles et les responsabilités des hommes et des femmes et sa perpétuation au niveau des enfants est à la base des disparités, discriminations et rapports inégaux qui affectent différemment le statut, la position et les conditions de vie des hommes, des femmes, des filles et des garçons. Cet état de fait, engendre toutes sortes de violences surtout à l’égard de la femme et de la petite fille.

En dépit de l’existence de ce dispositif institutionnel et réglementaire et de l’émergence d’une société civile spécialisée dans la lutte contre les VBG la lutte contre le phénomène, reste un grand défi au Niger où de nombreux cas ne sont pas portés à la connaissance des acteurs du fait, de fois même, des hésitations des victimes.

Ainsi, le projet BEST, en tant que projet de développement et en tant que creuset potentiel de VBG, s’engage à accorder une attention particulière au respect et à la promotion des droits humains en général et des droits des couches vulnérables (femmes, jeunes filles et garçons, personnes âgées, personnes vivant avec handicap, etc.) en particulier, nécessaires pour réussir un développement social harmonieux et équilibré dans sa zone d’intervention.

Par conséquent le projet BEST envisage de créer un dispositif approprié devant permettre la gestion satisfaisante de la prévention et de réponse à la Violence Basée sur le Genre (VBG) qui serait liée à sa mise en œuvre.

Les présents termes de référence (TDR) qui définissent le mandat général, les tâches spécifiques ainsi que le profil du prestataire (y compris son personnel clé), sont élaborées pour servir au recrutement d’une ONG spécialisée (s) dans les VBG qui sera chargée de la mise en œuvre de ce dispositif dans les zones d’intervention du projet BEST. L’ONG travaillera en collaboration avec l’Unité de Mise en Œuvre du Projet (UMOP) du BEST et en particulier l’Expert VBG/EAS/HS du Projet.

  1. OBJECTIFS

L’objectif général de cette prestation consiste à appuyer l’UMOP dans la prévention, atténuation des risques, et réponse aux VBG, y compris l’EAS et le HS, liées à sa mise en œuvre des opérations et dans le soutien holistique aux survivant(e)s dans la zone du projet. Le prestataire chargé d’appui à la mise en œuvre des aspects EAS/HS a pour mission principale d’assurer, conformément à la législation nationale et au cadre environnemental et social de la Banque mondiale, l’appui à la prise en charge adéquate holistique et efficiente des aspects des Violences Basées sur le Genre (VBG), y compris l’Exploitation et Abus Sexuels (EAS)/ et Harcèlement Sexuel (HS) dans la mise en œuvre de toutes les activités du projet.

Les objectifs spécifiques de la mission sont :

      1. D’identifier le(s) type(s) de risque de VBG, et plus précisément d’EAS/HS, dans la zone d’intervention du projet BEST,
      2. De concevoir et mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation et de prévention de ces risques aussi bien au niveau des communautés concernées mais aussi des ouvriers et toute autre personne embauchée par le projet
      3. Contribuer à l’amélioration de la qualité des services de soutien destinés aux filles et femmes victimes de VBG ;
      4. Cartographier les services de prise en charge holistique existants dans les communautés de mise en œuvre du projet, y compris les services médicaux, psychosociaux et juridiques/judiciaires.
      5. D’assurer l’accès aux survivants à des soins holistiques par le biais d’un protocole d’intervention d’accès aux services et l’orientation aux structures compétentes ;
      6. D’appuyer la mise en place du mécanisme de gestion des plaintes et la gestion des plaintes liées aux EAS/HS lors de la mise en œuvre du projet,
      7. De suivre le nombre des plaintes de violence liées au sexe et au genre qui ont été signalées et résolues grâce au Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) conçu spécifiquement pour le suivi des incidents de EAS/HS.
  1. MANDAT ET TACHES DE L’ONG

Les activités de lutte contre les EAS/HS dans le cadre du projet devront prendre en compte et contribuer à la mise en œuvre des principes suivants :

    1. Axer son action sur les survivants(e)s : Privilégier une approche de prévention et d’atténuation des EAS/HS, et de lutte contre celles-ci, à travers un prisme axé sur les survivant(e)s, le respect de la confidentialité les concernant, en les reconnaissant comme principaux décideurs pour leurs propres soins et en les traitant avec considération, dignité et respect pour leurs besoins et souhaits.
    2. Mettre l’accent sur la prévention: Adopter des approches fondées sur l’évaluation des risques qui visent à identifier les principaux risques de VBG/EAS/HS liés au projet et à contribuer à la mise en place des mesures pour les prévenir ou les réduire au minimum.
    3. Assurer l’appui aux survivant(e)s: Cartographier les services existants dans les zones de mise en œuvre du projet à travers l’outil de collecte l’ODK (Kobotoolbox), tout en évaluant la qualité des services qu’ils offrent, afin de mettre en place un protocole de référencement et/ou prise en charge des survivantes choisissant d’approcher les services[2]. Le paquet minimum des services devra inclure la prise en charge médicale, psychosociale et juridique/judiciaire, en ligne avec les directives nationales et les bonnes pratiques internationales, et offrir aux survivantes reportant un incident lié au projet le référencement vers le mécanisme de gestion de plaintes du projet.
    4. Engager les communautés: Par le biais du recrutement des points focaux communautaires, mobiliser des parties prenantes au sein de la population touchée par la mise en œuvre du projet — autorités locales, femmes leaders, organisations de la société civile, défenseurs de droits des femmes et des enfants — en tant que sources de connaissance des risques au niveau local, facteurs de protection efficaces et mécanismes de soutien tout au long du cycle de projet. L’engagement communautaire avec l’identification et appui à des points focaux dans les communautés contribuera également au renforcement des capacités et à la pérennisation des efforts, assurant en même temps que les survivantes ayant accès aux information et services de façon immédiate et culturellement appropriée.
    5. S’appuyer sur des données factuelles: Formuler des approches en s’appuyant sur la recherche et les bonnes pratiques nationales et internationale portant sur la façon de lutter efficacement contre les VBG, l’EAS et l’HS.
    6. Permettre un suivi et un apprentissage continu: Faire en sorte que l’approche intègre un mécanisme de suivi et analyse réguliers afin de surveiller l’efficacité des stratégies et de renforcer les connaissances sur ce qui fonctionne pour prévenir, atténuer et combattre les VBG/EAS/HS liés au projet.

Dans le cadre de sa mission, l’ONG aura à assurer les tâches suivantes:

  1. Cartographie des risques et services de VBG à travers l’outil de collecte l’ODK (KOBOTOOLBOX) dans les zones d’intervention du projet BEST
    • Cartographier les services de prise en charge holistique existants dans les communautés de mise en œuvre du projet, y compris les services médicaux, psychosociaux et juridiques/judiciaires. Inclure dans l’exercice de cartographie l’évaluation de la qualité et accessibilité des services sur base avec les standards minimums nationales et internationales[3] afin de pouvoir mettre en place un système de référencement à utiliser par le projet dans les différentes localités de mise en œuvre.
    • Développer un protocole de référencement et/ou prise en charge des survivant(e)s pour chaque communauté à disséminer auprès des communautés et de travailleurs du projet permettant la prise en charge et référencement éthique et non discriminatoire des survivant(e)s de VBG/EAS/HS dans les zones de mise en œuvre du projet. Assurer que le protocole ait à définir un paquet minimum des services, en accord avec l’Unité de Mise en Œuvre du Projet BEST, y compris les services psychosociaux, médicales et juridiques/judiciaires. Ce protocole se basera sur une cartographie détaillée des services déjà existants dans les zones de mise en œuvre du projet, ainsi que sur une approche efficace, efficient et conforme aux bonnes pratiques pour combler les éventuels gaps. Le protocole de réponse proposé par le consultant veillera à assurer le respect d’une approche centrée sur la survivante, priorisant à tout moment le respect de sa confidentialité, sécurité, choix et droit à la non-discrimination. Il sera saisi pour répondre à tout dévoilement d’un incident de EAS/HS auprès du projet, indépendamment du processus de vérification et de l’identité de l’auteur.
    • Entreprendre une cartographie communautaire participative et régulière des «points chauds»de risques de VBG et EAS/HS et des groupes les plus vulnérables en particulier dans le contexte de la mise en œuvre du projet.
    • Sur la base de la cartographie communautaire et en consultation avec les parties prenantes locales, l’UMOP et les autres acteurs de mise en œuvre du projet, identifier les activités spécifiques à entreprendre par les différentes parties prenantes du projet pour prévenir les risques de VBG et EAS/HS identifiés.
  1. Formation et sensibilisation
    • Déterminer et établir une stratégie de communication et sensibilisation communautaire informée régulièrement par la réalité et le calendrier de mise en œuvre du projet ciblant les populations vivantes dans les zones riveraines du projet ainsi que les groupes particulièrement vulnérables (par exemple les filles adolescentes, les filles mères, les femmes cheffes de ménages, les femmes déplacés, les garçons de rue, etc.).
    • Etablir et mettre en place, en collaboration avec l’Unité de Mise en Œuvre du Projet BEST et les entreprises et par la médiation de l’Unité de Mise en Œuvre du Projet BEST, un plan de formation régulière de tous les travailleurs œuvrant sur le projet, y compris une formation initiale et un plan de recyclage régulier à échéance mensuelle.
    • Préparer des messages de sensibilisation communautaire et formation des travailleurs et du matériel d'information, d'éducation et de communication (IEC) sur les VBG et les risques de EAS liés au projet pertinent au contexte du pays en adaptant et en s'appuyant sur les outils existants et sur la cartographie des risques. Le matériel de formation et sensibilisation devra respecter au moins les critères suivants :
      • Veiller à ce que le matériel de formation soit axé sur les droits de l'homme, les survivants et les enfants et en lignes avec les principes directeurs du travail sur la VBG ;
      • Non discriminatoire, axé sur l'égalité et les responsabilités, et sensible au genre ;
      • Adapter les messages de la prévention des VBG/EAS/HS aux risques spécifiquement liés au projetet aux stratégies de prévention mises en place par le projet, y compris les codes de conduite, le mécanisme de gestion de plaintes et les services disponibles aux survivant(e)s ;
      • Adopter une approche active et centrée sur le changement des comportements en utilisant diverses approches éducatives et d'apprentissage pour les différentes couches cibles ;
      • Utiliser un contenu et une présentation culturellement appropriés ;
      • Veiller à ce que le matériel soit compréhensible dans la langue locale et/ou élaboré à l'aide d'outils de communication adéquats et compréhensible par tous les membres de la communauté, y compris les personnes analphabètes;
      • Utiliser un langage simplifié facile à comprendre et adapté au besoin de chaque couche pour relier les messages éducatifs.
    • Soumettre le matériel de formation et sensibilisation l’UMOP et à la Banque mondiale pour validation et l’adapter à la suite des éventuels feedbacks ;
    • Organiser un atelier de formation pour tester et adapter les outils et approches de formation et de sensibilisation ;
    • Préparer un outil de pré-test et de post-test pour mesurer les changements dans les connaissances, attitudes, compétences et comportements des membres des communautés et des travailleurs à la suite des sensibilisations ;
    • Mettre en place des campagnes de sensibilisation et prévention des VBG au sein des communautés s’appuyant sur un réseau de point focaux identifiés localement;
    • Assurer la formation du réseau de points focaux aux approches de sensibilisation des communautés sur le référencement des survivantes des VBG, ainsi qu’à des thèmes spécifiques répondants aux risques liés au projet identifiés au sein des communautés. Cette masse critique des points focaux de la communauté aura ainsi les outils pour assurer que les survivant(e)s aient un réseau des personnes sûres dans les communautés vers qui pouvoir se tourner en cas de violences et être orientées vers les services appropriés en temps opportun;

Après une période de formation, appuyer les points focaux à mettre en place une campagne de mobilisation de la communauté ciblant les leaders d’opinion, les organisations communautaires et les hommes et femmes plus influents qui jouent un rôle clé en entretenant l’acceptation de certaines attitudes vis-à-vis des VBG, les groupes les plus vulnérables aux risques de VBG et EAS, et la communauté dans son complexe. Ces campagnes veilleront à inclure des messages sur les risques de VBG/EAS liés au projet, ainsi que les mesures d’atténuation, prévention et réponse mises en place. Notamment, les points focaux contribueront à informer les différentes couches de la population surle code des conduites du projet, les sanctions y attachés, le mécanisme de gestion de plaintes et les services disponibles aux survivantes, les façons de les saisir, le processus de gestion des plaintes, etc.

  1. Appui aux survivant(e)s
    • Assurer que le projet mette à disposition des espaces confidentiels accessibles aux femmes et filles où les survivant(e)s peuvent signaler les incidents de VBG, y compris ces présumés auteurs liés au projet, à un personnel formé sans craindre pour leur sécurité et confidentialité;
    • Fournir une prise en charge psychosociale initiale et un soutien intégré aux survivant(e)s de VBG souhaitant une orientation vers d’autres services ;
    • Veiller à ce que les survivants aient accès aux services médicaux, psychosociaux et juridiques nécessaires grâce au protocole de réponse et référencement établi dans le cadre du projet et selon les besoins et choix de chaque individu;
    • Assurer que l’assistance médicale reste la priorité pour les cas impliquant le viol et autres blessures physiques. Dans le cas d’un viol, l’aide doit être dispensée conformément aux Guide de Gestion clinique des survivantes de viol de l'OMS[4] et au protocole national en vigueur. Idéalement, cette aide doit être fournie dans les 72 heures. L’aide devra inclure au moins une contraception d’urgence et une prophylaxie post-exposition pour prévenir la transmission du VIH vers une personne séronégative qui pourrait avoir été infectée lors d’un incident de viol;
    • Faciliter l’accès à des services sûrs et confidentiels pour le survivant(e)s (y compris le transport, le paiement des frais de documentation et l’hébergement pour faciliter l’accès aux services minimaux, le cas échéant), et s’assurer que la prise en charge soit fournie directement par les prestataires des services;
    • Garantir la prestation des services psychosociaux, médicaux et juridiques, si ces services n'existent pas dans la zone d'exécution du projet.
  2. Appui au mécanisme de gestion de plaintes du projet
    • Coordonner à travers le système de référencement établi dans les zones de projet, le référencement des survivant(e)s vers le mécanisme de gestion de plaintes (MGP) confidentiel développé pour répondre aux incidents de VBG ;
    • Appuyer le projet avec la rentrée, documentation et référencement des plaintes, en ligne avec le manuel de procédures du MGP VBG développe par le projet et en collaborant à diversifier les potentiels façons pour enregistrer une plainte ;
    • Appuyer le projet avec la gestion de la plainte, en respectant la confidentialité et sécurité de la survivante pendant le traitement et la gestion de la plainte
    • Veiller à ce que toute collecte de données sur la VBG et/ou EAS, y compris les formulaires d'admission et de référence et celle relatives au MGP, soit effectuée de manière confidentielle et éthique et que les fiches soient gardées dans des endroits sûrs et confidentielles, en ligne avec les bonnes pratiques internationales.
  1. Suivi et évaluation des activités
    • Développer et tester des indicateurs spécifiques pour assurer un suivi et une évaluation efficaces de toutes les interventions liées aux EAS/HS (prévention, mitigation et réponses) tels que les indicateurs suggérés dans le tableau de l’annexe
    • Mettre en place un système éthique de récolte des données sur les cas de EAS/HS appuyé à travers le projet (conformément à ce qui est déjà en vigueur dans le pays, par exemple, le système GBVIMS);
    • Soumettre, de façon agrégée et en veillant à protéger la confidentialité, la sécurité et le consentement éclairé des survivantes, des rapports mensuels sur les plaintes présumées liées au projet ainsi que sur l’appui fourni aux survivantes ayant reportés des incidents liés au projet;
    • Reporter, dans une échéance de 24 heures dès la réception, toute plainte de EAS/HS présumée liée au projet selon un protocole de partage d’information préétabli et en lignes avec les recommandations de la Note des Bonne Pratiques de la Banque Mondiale5 et les considérations éthiques dans la documentation et rapportage des information sur les incidents de EAS/HS.
    • Soumettre des rapports mensuels d'analyse de la situation et au moins un rapport final de projet seront produits et partagés avec l’Unité de Mise Œuvre du Projet BEST et la Banque Mondiale. Les rapports mensuels devront inclure des données quantitatives et qualitatives, des indicateurs de suivi, des progrès vers les résultats attendus et les éventuelles adaptations nécessaires. Le rapport final résumera les activités de lutte contre les VBG mises en œuvre dans le cadre du projet et les leçons apprises au cours du projet, y compris des recommandations et des points d'action pour la poursuite des mesures de prévention des VBG/EAS/HS à long terme;
    • Récolter de façon trimestrielle et à travers des méthodes participatives des informations sur les risques de VBG et EAS/HS liés au projet et proposer des mesures d’atténuation de ces risques avec l’UMOP pour la mise en œuvre par les différentes parties prenantes du projet.
  1. LIVRABLES ATTENDUS

Les livrables attendus de l’ONG prestataire sont décrits ci-après:

1

Plan de travail avec calendrier

2

Cartographie des services de VBG existants et mise en place d’un protocole de réponse et référencement/prise en charge des survivantes

3

Evaluation trimestrielle des risques de VBG liés au projet et proposition des mesures d’atténuation à l’Unité de Mise en Œuvre du Projet BEST pour la mise en œuvre par les différentes parties prenantes du projet.

4

Rapport de production des supports (présentations, documents, manuels, etc.) de sensibilisation et formation adaptés au contexte

5

Rapports des séances de sensibilisation sur les questions de VBG/EAS/HS et de formation sur les codes de conduite et le plan d’atténuation des risques des EAS/HS destinées à tous les employés du projet (après les premières séances, une fois par mois/trimestre (à établir par le projet selon le degré de risque et la faisabilité) pendant toute la durée du projet)

6

Rapports des séances de sensibilisation des communautés riveraines aux chantiers à la VBG avant le début des travaux et ensuite pendant les travaux à une fréquence déterminée par l’ONG

7

Rapports de formation des points focaux VBG dans les communautés riveraines aux chantiers du projet

8

Procès-Verbaux des Séances de sensibilisation sur les questions de VBG et de formation sur les codes de conduite et le plan d’aménagement VBG destinées à tous les employés du projet (après les premières séances, une fois par mois/trimestre (à établir par le projet selon le degré de risque et la faisabilité) pendant toute la durée du projet)

9

Procès-Verbaux de la prise en charge holistique des survivantes et orientation vers les services appropriés

10

Rapports mensuels donnant la synthèse des activités menées et les résultats obtenus par rapport aux indicateurs mis en place

11

Un rapport final provisoire sera remis au plus tard quinze (l5) jours après la conclusion des travaux. L’UMOP aura quinze (15) jours pour formuler ses commentaires.

Un rapport définitif de la fin des travaux après intégration des commentaires du Client, sera déposé en cinq (5) exemplaires papier et sous forme électronique (en fichier Word), trois (03) jours après leur réception par le Consultant.

12

Par ailleurs, le prestataire a l’obligation de transmettre au Spécialiste VBG/EAS/HS dans les 24 heures un rapport circonstancié pour tous cas d’incident VSBG survenu dans sa zone d’intervention. Ce rapport sera transmis au chef de projet de la Banque Mondiale dans les heures qui suivent sur la base d’un protocole de partage d’information inclus dans les procédures du MGP traitant les cas de EAS/HS.

  1. EXPERIENCE REQUISE ET PROFIL DU PERSONNEL DE L’ONG

L’ONG doit remplir les conditions suivantes:

  • Être une organisation nigérienne légalement constituée ;
  • Avoir au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine de lutte contre les VBG,
  • Excellente expérience dans la prévention et réponse aux VBG et la gestion des centres multifonctionnels de prise en charge holistique de VBG: (a) Mobilisation communautaire et promotion du changement des comportements; (b) Formation et promotion du changement des comportement; (c) Aménagement des espaces sûrs pour les femmes et les filles;(d) Gestion des cas, soutien psychosocial et psychologique; (e) référencement médical et mise en place des conventions de collaboration avec les formations sanitaires compétentes, et (f) Assistance juridique et judiciaire.
  • Avoir une (1) expérience dans la collecte de données éthique via KOBOTOOLBOX sur la prise en charge des survivants des VBG ;
  • Avoir un code de bonne conduite et une claire politique interne visant la prévention et la réponse du harcèlement, de l’exploitation et de l’abus sexuel, de la violence contre les enfants et y compris un plan régulier de formation de staffsconforme aux standards minimum du protocole et les normes Environnementales et sociales,
  • Expérience dans le renforcement des systèmes locaux de redevabilité, y compris la formation et la sensibilisation sur la prévention de l’exploitation et abus sexuel et du harcèlement;
  • Disposer des ressources nécessaires pour l'accomplissement de la mission;
  • Disposer d’un personnel qualifié (juriste, psychologue, assistant social, comptable, gestionnaire de projet, communicateur, animateurs), compétent et expérimenté afin de couvrir l’ensemble des prestations définies dans la mission;
  • Être capable de se déployer tout le long de l’axe des travaux d’accès aux services électriques du projet.
  • Tenir une comptabilité et avoir réalisé les deux dernières années au moins un audit financier diligenté par des cabinets d'audit ou des experts comptables agrées ;
  • Faire preuve d’un bilan positif de mise en œuvre des projets financés par les bailleurs de fonds internationaux avec des états financiers certifiés.

Pour l’accomplissement de sa mission, l’ONG doit disposer d’un personnel clé constituée de personnes avec des qualifications et expériences suffisantes et d’un personnel d’encadrement sur les zones d’intervention du projet.

      • Le personnel clé sera composé de:
  1. Chef de mission:
  • Minimum BAC+ 5 (Master) en Sociologie, Médecine, Droit humain, Economie;
  • Au moins 5 ans d’expérience de travail avec une ONG nationale ou Internationale à un poste similaire,
  • Être familier avec les questions de droits de l’homme, de droits humanitaires, de VBGet de VIH/SIDA;
  • Bonnes compétences dans le rapportage, la formation à l’endroit des acteurs, etc.;
  • Bonne maitrise du français et parler la langue locale serait un atout,
  • Maitrise de l’outil informatique (Word, Excell, Power Point, etc.).

Le chef de Mission sera responsable de la coordination et du suivi évaluation des activités du projet. A ce titre il sera l’interlocuteur principal de la coordination du projet BEST sur toutes les questions concernant le volet (VBG/EAS/HS) à lui confiées.

  1. Communicateur (trice)
  • Minimum Bac+3 en communication ;
  • Avoir une expérience de travail d’au moins quatre (4) ans dans un programme de protection, prévention et de réponse aux violences basées sur le genre et particulièrement dans la mobilisation communautaire ;
  • Avoir un bon sens d’écoute et une sensibilité aux problèmes des femmes ;
  • Avoir une expérience en facilitation des formations avec des groupes des niveaux différents inclus les analphabètes ;
  • Bonne connaissance et adhésion aux principes directeurs GBV;
  • Bonne connaissance des droits humanitaires et droits de l’homme;
  • Avoir une expérience dans le développement et utilisation des matériels d’IEC (Boite à images, posters, dépliants, affiches, calicots, etc.) ;
  • Avoir une expérience dans l’organisation des discussions participatives sur les rôles de genre, les droits des femmes, les causes et les conséquences de la VBG, les informations sur les endroits où demander de l'aide après un incident de VBG et la nécessité de mettre fin à l'impunité des auteurs des VBG;
  • Avoir une bonne maitrise des techniques de sensibilisation et des approches participatives de mobilisation communautaires ;
  • Bien parler et bien écrire le Français est obligatoire et parler la langue locale est un atout;
  • Être capable de prendre des initiatives et avoir la volonté de travailler sur le terrain ;
  • Avoir une bonne connaissance de la gestion des mécanismes de plaintes, les questions liées aux EAS/HS ;
  • Avoir une bonne connaissance de l’informatique (Word, Excell, Power Point).

L’Expert sera responsable de la stratégie et du plan de communication pour un changement de comportements à mettre en œuvre avec les différents partenaires du projet. Il rendra compte de ses activités au Chef de mission et collaborera avec les autres experts.

  1. Psychologue/Psychosocial
  • Minimum Bac+5 (Maitrise) en sciences sociales, psychologie ou assistance sociale ;
  • Avoir une expérience de travail d’au moins quatre (4) ans dans un programme de protection, prévention et de réponse aux violences basées sur le genre ;
  • Avoir au moins deux (02) expériences pratiques en matière de prise en charge psychologique de victimes des violences basées sur le genre;
  • Avoir un bon sens d’écoute et une sensibilité aux problèmes des femmes et personnes vulnérables ;
  • Avoir une expérience dans l’organisation des discussions participatives sur les rôles de genre, les droits des femmes, les causes et les conséquences de la VBG, les informations sur les endroits où demander de l'aide après un incident de VBG et la nécessité de mettre fin à l'impunité des auteurs des VBG;
  • Avoir une expérience avec le protocole OMS et GBV/IMS ;
  • Être capable de prendre des initiatives et avoir la volonté de travailler sur le terrain ;
  • Avoir l’habileté de réagir réciproquement avec différentes personnes et d’organiser et de faciliter des réunions de la communauté ;
  • Bien parler et bien écrire le Français est obligatoire, et parler la langue locale est un atout.
  • Avoir une bonne connaissance de l’informatique (Word, Excell, Power Point) ;

L’Expert sera responsable du renforcement des capacités des partenaires locaux sur les questions de prise en charge des personnes en situation d’urgence notamment les cas de VBG. Il rendra compte de ses activités au Chef de mission et collaborera avec les autres experts.

  1. Juriste
  • Minimum Bac+5 (Maitrise) en sciences juridiques, droit de l’homme, droits humanitaires ;
  • Avoir une expérience de travail d’au moins quatre (4) ans dans un programme de protection, prévention et de réponse aux violences basées sur le genre ;
  • Avoir au moins deux (02) expériences pratiques en matière de prise en charge juridique et judiciaire de victimes des violences basées sur le genre;
  • Avoir un bon sens d’écoute et une sensibilité aux problèmes des femmes et personnes vulnérables ;
  • Assurer le renforcement des capacités des partenaires locaux (parajuristes) sur les textes relatifs à la protection des droits humains et notamment des personnes victimes de VBG/EAS/HS.
  • Bien parler et bien écrire le Français est obligatoire, et parler la langue locale est un atout;
  • Avoir une bonne connaissance de l’informatique (Word, Excell, Power Point)

L’Expert assurera l’assistance juridique et judiciaire de l’ONG sur les toutes les questions liées aux VBG/EAS/HS. Il sera responsable du renforcement des capacités sur les questions de prise en charge des personnes en situation d’urgence notamment les cas de VBG. Il rendra compte de ses activités au Chef de mission et collaborera avec les autres experts.

  1. Cinq (5) personnel d’encadrement qui doivent:
    • Avoir un diplôme universitaire (BAC + 3) en Sciences humaines et sociales, Sciences du développement, ou autre discipline connexe est un avantage ;
    • Une formation supplémentaire sur les Violences Basées sur le Genre serait un atout.
    • Justifier d’une expérience pertinente de trois (3) ans au minimum dans le domaine de développement communautaire et de gestion de projets ;
    • Maitriser les méthodes d’animation communautaires et de gestion de projets ;
    • Maîtriser des logiciels courants de bureau (Word, Excel, Power Point) et le mailing;
    • Posséder des habiletés à planifier, organiser et prioriser les actions ;
    • Disposer d’un sens poussé de relations humaines, d’anticipation, d’analyse, de méthode, d’organisation, de responsabilités ainsi que de grandes capacités de négociation ;
    • Être capable de travailler dans un environnement multiculturel avec des équipes multidisciplinaires et multisectorielles ;

Avoir travailler dans le domaine de protection (droits humains, VBG) serait très favorable.

  1. METHODE DE SELECTION

Le prestataire sera sélectionné selon la méthode la Sélection Fondée sur la Qualité et le Coût (SFQC) telle que décrite dans le Règlement de Passation des Marchés de la Banque mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (Fournitures, Travaux, Services Autres que des Services de Consultants et Services de Consultants -Juillet 2016, Révisions Novembre 2017 et Août 2018 et en Novembre 2020).

  1. DUREE ET MODALITES DE REALISATION DES PRESTATIONS

La mission sera entreprise sur la durée du projet. La durée de la prestation initiale est de douze (12) mois à compter de la délivrance de l’Ordre de Service (OS). La reconduction du contrat de l’ONG prestataire d’une année à l’autre sera conditionnée par la satisfaction du Client et de la Banque mondiale. Les activités de sensibilisation devraient démarrer avant le début effectif des travaux et se poursuivront régulièrement pendant toute la durée des travaux suivant un calendrier proposé par l’ONG et approuvé par l’unité de mise en œuvre du projet BEST.

Durant sa mission, le prestataire retenu devra maintenir la présence nécessaire dans les six (06) régions. Cette intervention s’effectuera sous la supervision de l’UGP et en coordination avec le Bureau de la Mission de Contrôle de l’Ingénieur Conseil et la Banque mondiale.

ANNEXES

ANNEXE 1: Exemples d'indicateurs de projet pour le suivi des activités de VBG

Objectifs

Exemples d’indicateurs

1. Mise à jour de la cartographie des services de prise en charge, des risques, des acteurs et des « points chauds » liés aux VBG/EAS/HS, au moyen de consultations régulières des parties prenantes

  • Nombre de femmes, d’organisations de femmes et de groupes de femmes consultés afin d’identifier les risques et de donner leur avis sur les mesures d’atténuation;
  • Nombre d'acteurs rencontrés lors de la cartographie des parties prenantes;
  • Nombre de fournisseurs de services évalués lors de la cartographie des parties prenantes.

2. Campagnes de sensibilisation dans les communautés et pour les travailleurs sur les risques liés au projet, les mécanismes d’atténuation et de réponse

  • Nombre de formations / campagnes de sensibilisation sur la prévention des VBG/EAS/HS;
  • Nombre de formations / campagnes de sensibilisation sur les risques du projet et les mécanismes de réponse (y compris les processus d’orientation référencement);
  • Nombre de membres de la communauté sensibilisé (hommes, femmes, garçons et filles) sur la prévention des VBG/EAS/HS et sur les risques de EAS/HS et mesures d'atténuation;
  • % de travailleurs formés sur les VBG, EAS, HS et les codes de conduite;
  • Nombre de points focaux formés dans la communauté;
  • % de membres de la communauté ayant obtenu un meilleur score au post-test, montrant une augmentation des connaissances et un changement d’attitude;
  • % de travailleurs ayant obtenu des résultats supérieurs au post-test, montrant une augmentation des connaissances et un changement d’attitude.

3. Mise en place et suivi du mécanisme de réponse aux EAS/HS, y compris des processus de référencement bien définis

  • Nombre de cas de EAS/HS rapportés au MGP (désagrégé par âge et sexe de la survivant(e) et type d’incident reporté);
  • % des cas de EAS/HS clôturés dans les délais définis dans le Plan d’Action EAS/HS du Projet (désagrégé par résultat de la vérification);
  • % de survivant(e)s ayant rapporté un incident lié au projet qui ont été référé(e)s aux services de prise en charge (désagrégé par type de service)

4. Fournir un soutien aux prestataires de services en fonction des besoins, notamment en matière de formation et d’expertise technique

(Pertinent pour les projets à risque substantiel ou à haut risque, pour lesquels il est respectivement recommandé de considérer que les ONG contractées soient responsables d’assurer la prise en charge médicale, psychosocial et juridique des survivant(e)s, comblant les gaps existants dans la zone de mise en œuvre du projet)

  • Nombre de prestataires de services formé ou fourni avec une expertise technique;
  • % de victimes de viol qui ont signalé dans les 72 heures qui ont reçu une assistance médicale, y compris un kit PEP ;
  • Nombre de survivant(e)s ayant reportés un incident de EAS/HS lié au projet qui ont bénéficié d’une prise en charge psychosociale;
  • Nombre de survivant(e)s ayant reportés un incident de /EAS/HS lié au projet qui ont reçu une prise en charge juridique et/ou judiciaire.

[1] http://pubdocs.worldbank.org/en/215761593706525660/ESF-GPN-SEASH-in-major-civil-works-French.pdf

[2] La cartographie ne doit être faite que s'il n'y a pas d'informations sur les services VBG préalablement collectés par les autres projets du portefeuille de la Banque mondiale au Niger intervenant dans les mêmes zones. Le prestataire pourra vérifier et actualiser la cartographie si cette dernière date de plus d’une année.

[3] Les services devront respecter entre autres les standards préconisés par la Gestion clinique des victimes de viol de l’OMS, les lignes guide sur la prise en charge des enfants ayant subi des violences sexuelles en situations de crise humanitaire de UNICEF/IRC, les Lignes Directrices Interagence pour la Gestion de Cas de VBG et les Normes minimales pour la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre dans les situations d’urgence de UNFPA, les Principes d’éthique et de sécurité recommandés par l’OMS, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d’urgence de 2007 ainsi que les bonnes pratiques du GBV IMS http://www.gbvims.com/wp/wp-content/uploads/BestPractices2.pdf.

[4] Disponible sur https://www.who.int/fr/publications-detail/9789240001411

5 https://thedocs.worldbank.org/en/doc/b3e4f9273f676308274e8831538d9f91-0290032023/original/SEA-SH-Civil-Works-GPN-Third-Edition-French-translation.pdf

 

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