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Niger, Improving Women’s and Girls’ Access to Improved Health and Nutrition Services in the Priority: Recrutement d'ONG ou de consortium d'ONG pour la mise en oeuvre des interventions d'autonomisation des filles et des femmes dans la région de Maradi

Last update: Jan 13, 2025 Last update: Jan 13, 2025

Details

Location:Niger
Niger
Category:Consulting services
Status:Awarded
Sectors:Gender, Health, Human Rights, Training
Languages:French
Funding Agency:
Contracting authority type:Government / Public Sector
Eligibility:Organisation
Budget:N/A
Date posted: Nov 8, 2022

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Status

Date

Description

Project ID: P171767

Project Title: Niger, Improving Women’s and Girls’ Access to Improved Health and Nutrition Services in the Priority

Borrower Bid Reference: NE-PAAFFSSN-316230-CS-QCBS

Published Date: 07-Nov-2022

Details:

REPUBLIQUE DU NIGER

Fraternité-Travail-Progrès

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

SECRETARIAT GENERAL

BP 11 323 – Niamey – Niger

Tel : (227) 20 72 69 60/20 72 27 82

Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires (LAFIA-IYALI)

AVIS A MANIFESTATION D’INTERETS

N° 07/2022/MSP/P/AS/SG/UGP-S-BM

Recrutement d’ONG ou de Consortiums d’ONG pour la mise en œuvre des interventions d’autonomisation des filles et des femmes dans la région de Maradi

Project ID : P171767                                     

1 - Le Gouvernement du Niger a reçu un don et un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires (LAFIA-IYALI). Il se propose d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du recrutement des ONG ou consortiums d’ONG pour la mise en œuvre des interventions du projet dans les Régions de Maradi et Zinder, dans les domaines d’autonomisation des filles et des femmes. Un paquet d’interventions, devant faire l’objet d’une mise en œuvre coordonnée au niveau communautaire, y a été extrait. Il porte sur les questions d’autonomisation des filles et des femmes, de renforcement des interventions dans les Comités de Protection de l’Enfant, les Espaces Sûrs et les Clubs des Futurs Maris. Les services des consultants («Services») pour ce paquet d’interventions sont détaillés dans les termes de référence ci-dessous.

2 - L’Unité de Gestion du Projet Lafia Iyali invite les ONG (« Consultants ») admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les ONG intéressées doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services.

3 - Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont :

  • La connaissance locale, démontrée à travers au moins une (01) prestation exécutée dans la région de Maradi (ou d’autres régions du Niger ou dans la sous-région ouest africaine), dans les domaines suivants : (1) Autonomisation des filles et des femmes ; (2) Développement ou animation des Espaces sûrs, des Clubs des Futurs Maris et des Comités de Protection de l’Enfant ; (3) Communication pour le changement de comportement et social ; (4) Mobilisation communautaire en tant que source de connaissance des risques au niveau local ;
  • L’échelle de fonctionnement : être légalement constituées dans le pays et démontrer que les ONG sont présentes (ou, à défaut, s’engagent à s’installer) dans la zone d’intervention du Projet ;
  • L’expérience voulue d’au moins 5 ans en matière de stimulation de la demande et de suivi-évaluation dans les domaines suivants : (1) Renforcement de l’autonomisation des filles et des femmes ; (2) Promotion de la femme, notamment l’animation des Espaces sûrs et les Clubs des Futurs Maris ; (3) Protection de l’enfant notamment l’animation des Comités de Protection de l’Enfant ; (4) Communication pour le changement de comportement et social ; (5) Mobilisation communautaire.

4 - Il est porté à l’attention des ONG (Associations ou Institutions à but non lucratif) que les dispositions des paragraphes 3.16 et 3.17 du Règlement de Passation des Marchés de la Banque mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement de juillet 2016, révisé en novembre 2017, en Août 2018 et en Novembre 2020, relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêts sont applicables.

5 - Les ONG peuvent s’associer avec d’autres ONG pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d’un groupement solidaire ou d’un accord de sous-traitant.

6 - Les ONG seront sélectionnées selon la méthode de sélection fondée sur la qualité et le coût (SFQC) , telle que décrite dans le Règlement de Passation des Marchés de la Banque mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement de Juillet 2016, révisé en Novembre 2017, en Août 2018 et en novembre 2020.

7 - Les ONG intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes : Du lundi au jeudi de 8 h 00 à 15 H 30mn et le vendredi de 8 H à 12 H 30 mn :

Unité de Gestion des Projets (UGP) Santé financés par la Banque Mondiale

Bâtiment Annexe FONDS COMMUN - Sis au Quartier YANTALA non loin de la Clinique d’IRAN en allant vers L’Ambassade de Belgique

BP : 11 323 – Niamey/NIGER

Tél : (227) 20 72 69 60

E-mail : kisouley14@gmail.com,  zaro4@yahoo.fr,  mamangarba@yahoo.com

8 - Les manifestations d’intérêts (Cf. Dossier de manifestation d’intérêt), rédigées en français, doivent être déposées sous pli fermé en personne ou par courrier électronique à l’adresse ci-dessus au plus tard le 09 décembre 2022 à 10h00mn, avec mention dans l’objet : « Recrutement des ONG pour la mise en œuvre des interventions d’autonomisation des filles et des femmes dans la région de Maradi du Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires (LAFIA-IYALI) »

9 - Les manifestations d’intérêts écrites doivent être déposées en quatre (04) exemplaires (1 original + 3 copies), en personne à l’adresse ci-dessus, ou expédiées par courrier électronique aux adresses suivantes : kisouley14@gmail.com,  zaro4@yahoo.fr,  mamangarba@yahoo.com, au plus tard le 09 décembre 2022 à 10 heures 00 minutes (Heure locale). Les manifestations d’intérêts envoyés électroniquement doivent être en fichier non modifiable (pdf) ou équivalent.

10 - En cas de non-confirmation dans un délai de 24 heures ouvrables après leur envoi, de la réception des dossiers transmis électroniquement, l’ONG doit faire un rappel d’envoi de la confirmation de la réception de son dossier aux adresses électroniques mentionnées ci-dessus. Les ONG et l’Unité de Gestion du Projet doivent vérifier dans les dossiers de Boîte de réception et de SPAM la réception des dossiers de manifestation d’intérêts électroniques et de toute autre communication relative à la manifestation d’intérêt.

Le Secrétaire Général,

Dr Ibrahim SOULEY

Termes de références pour le recrutement d’ONG ou de consortium d’ONG pour la mise en œuvre des interventions d’autonomisation des filles et des femmes dans la région de Maradi

1 CONTEXTE DU PROJET

  • L'amélioration des résultats en matière de santé et nutrition et d'autonomisation des filles et des femmes, en vue d’accélérer la transition démographique et de contribuer au développement du capital humain au Niger, demandera une vision transformationnelle et un engagement dans des efforts sur le long terme. Le Gouvernement du Niger s’est inscrit dans une Approche Programmatique Multi-Phases (APM) avec pour Objectif de Développement du Programme (ODP) de réduire le retard de croissance et de réguler la fécondité chez les adolescentes. L’APM facilitera la réalisation de l’objectif d’améliorer les résultats en matière de capital humain grâce à un engagement à plus long terme, adaptatif, innovant et continu. Les réalisations dans ces domaines, soutenues par les améliorations nécessaires des systèmes et des capacités, ainsi que par la convergence et la coordination multisectorielles, devraient permettre d'améliorer la nutrition, de réduire les maladies chez les femmes enceintes et les enfants et de baisser la prévalence des retards de croissance et de favoriser un meilleur développement physique et cognitif chez les enfants.
  • En outre, l'amélioration des comportements et des normes sociétales existantes et profondément ancrées, ainsi que l'amélioration des opportunités de santé et d'éducation pour les filles et les adolescentes, devraient entraîner une réduction de la fécondité chez les adolescents. Pour maximiser son impact, le programme devra être étendu et élargi en termes de portée, pour inclure, par exemple, des services ciblant les adolescent(e)s. Il visera également à renforcer la convergence avec d'autres secteurs afin de s'attaquer à certaines causes profondes des retards de croissance et de la fécondité chez les adolescents, comme l'accès à l'éducation, la réduction des mariages et grossesses précoces, l'approvisionnement en eau, l'assainissement et l'hygiène (WASH), la protection sociale et l'agriculture, tout en continuant à travailler sur la création d'un environnement favorable en renforçant les systèmes.
  • Le Gouvernement du Niger a sollicité et obtenu des appuis financiers de la Banque mondiale et du Mécanisme de Financement mondial (GFF) à travers le Projet d’Amélioration de l’Accès des Femmes et des Filles à des Services de Santé et de Nutrition renforcées dans les zones prioritaires (LAFIA-IYALI). Ce Projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'accélération du Capital Humain 2035 adopté par le Gouvernement en 2018 et du Dossier d’Investissement (DI) via le GFF dont le Niger est un pays prioritaire.
  • LAFIA-IYALI se concentrera sur l’élargissement de l’accès et de l’utilisation d’un ensemble de services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, de l’Enfant et des Adolescents et de Nutrition (SRMNEA-N) et la lutte contre toutes les formes de pratiques néfastes dont les violences basées sur le Genre et le mariage des enfants. Pour une durée de 5 ans, il couvrira les régions de Maradi et Zinder qui ont les taux les plus élevés de retard de croissance (50%) et de fécondité des adolescentes (plus de 200 naissances pour 100 femmes entre 15 et 19 ans). L’Objectif de Développement du Projet est d’accroître l’utilisation d’un ensemble de services SRMNEA-N de qualité et d’améliorer les comportements clés dans les zones ciblées.
  • En effet, le projet LAFIA IYALI, fortement ancré aux interventions prioritaires de santé et développement du gouvernement nigérien, repose sur une approche programmatique multi-phases, participative et pluridisciplinaire. Il permettra successivement : i) d’améliorer l’accès et l’utilisation par les femmes et les filles d’un ensemble de services de qualité de SRMNEA-N ; ii) de réduire le retard de croissance des enfants et les taux de fécondité chez les adolescentes ; iii) d’améliorer l’état général de la nutrition et de la santé reproductive ; iv) de contribuer au renforcement significatif du capital humain au Niger. En termes de dispositions institutionnelles, il est prévu un Comité de pilotage – appuyé par un Comité technique – chargé des orientations stratégiques, de la cohérence des activités et de l’appropriation par les parties prenantes. Le dispositif de mise en œuvre sera composé des Unités de Gestion de Projet (UGP, niveau central et antennes régionales à Maradi et Zinder) chargée de la coordination générale des interventions du projet ; des Points focaux des Ministères parties prenantes.
  • Dans le cas précis des présents termes de référence portant sur la région de Maradi, le projet vise la mise en œuvre d’interventions communautaires à haut impact sur la réduction : i) du mariage et de la grossesse des adolescentes ; ii) du taux de dépendance (population active et inactive) ; (iii) des barrières socioéconomiques et culturelles à l’épanouissement des filles et des femmes. Par conséquent, des résultats satisfaisants et des progrès additionnels seront enregistrés sur la promotion des droits humains et du statut de la femme, l’autonomisation des filles et des femmes, l’amélioration du bien-être social et économique des individus et des communautés, le développement du capital humain.
  • Les arrangements de mise en œuvre du projet prévoient d’utiliser une partie des fonds du LAFIA IYALI pour le recrutement des ONG ou consortiums d’ONG par région pour appuyer la mise en œuvre des interventions dans la région de Maradi. Les ONG auront des relations contractuelles avec l’Unité de Gestion du Projet (UGP) pour la mise en œuvre des interventions.

ENCADRE : OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT, COMPOSANTES, ZONES D’INTERVENTION ET BENEFICIAIRES DU PROJET

1. Objectif de développement du projet

Les objectifs du projet sont d’accroître l'utilisation d'un ensemble de services SRMNEA-N de qualité et de lutter contre les comportements clés connus pour améliorer les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi que l'autonomisation des filles et des femmes.

2. Composantes et sous-composantes du projet

2.1. Composante 1 (fertilité, survie et retard de croissance) : Augmenter la couverture, l'utilisation et la qualité du paquet intégré SRMNEA-N

Cette composante est scindée en deux sous composantes :

  • Sous-composante 1A : Augmenter la couverture en établissant et en augmentant la prestation d'un paquet communautaire intégré SRMNEA-N
  • Sous-composante 1B : Améliorer la qualité de l'offre de services et éliminer les obstacles financiers aux soins de santé primaires

2.2. Composante 2 : Soutenir la demande de services de santé et de nutrition

Cette composante est scindée en trois sous composantes suivantes :

  • Sous-composante 2A : Interventions multisectorielles à base communautaire et activités de Communication pour le Changement Social et Comportemental (SBCC)
  • Sous-composante 2B : Paquet santé et nutrition dans les écoles primaires et secondaires
  • Sous-composante 2C : Améliorer l'atteinte des résultats en développant la collaboration et la responsabilisation

2.3. Composante 3 : Renforcer la gestion des projets et la capacité institutionnelle

Cette composante est composée en trois sous composantes suivantes :

  • Sous-composante 3A : Programme d'apprentissage et innovation
  • Sous-composante 3B : Gouvernance, coordination et gestion multisectorielle
  • Sous-composante 3C (Gestion de projets) : Soutenir les coûts opérationnels et le renforcement des capacités pour une gestion et une mise en œuvre efficaces du projet

3. Zones d’intervention et bénéficiaires du projet

Le projet couvre deux régions (Maradi et Zinder) sur une durée de 5 ans. Le nombre de bénéficiaires attendu est de 4 735 762 enfants et 1 756 340 femmes.  Le grand public, y compris les réfugiés et les personnes déplacées, bénéficiera de la communication et des communications sur le changement de comportement. Enfin, les institutions, y compris les entités du gouvernement central, les autorités régionales, les autorités locales ainsi que les établissements sociaux publics et privés (santé, éducation) et les organisations communautaires bénéficieront des interventions de renforcement institutionnel et des capacités.

2 OBJECTIFS DE LA MISSION DES ONG/CONSORTIUMS D’ONG

2.1 Objectif global

  • Les ONG ou consortiums d’ONG retenus contribueront à mettre en œuvre les interventions permettant d’atteindre l’objectif de développement du projet dans la région de Zinder qui est d’accroître l'utilisation d'un ensemble de services SRMNEA-N de qualité et de lutter contre les comportements clés connus pour améliorer les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi que l'autonomisation des filles et des femmes.

2.2 Objectifs spécifiques

  • Dans la région de Maradi, les ONG ou consortiums d’ONG appuieront la mise en œuvre des interventions pour :
    • Renforcer l’autonomisation des filles et des femmes, à travers le développement et la mise en œuvre de stratégies et paquets d’interventions adaptés (Formation, Renforcement des capacités, Activités Génératrices de Revenus et Incitations à l’Entrepreneuriat).
    • Renforcer la protection de l’enfance, à travers le développement et l’efficacité des interventions des Comités de Protection de l’Enfant (CPE).
    • Appuyer les activités de CCCS à haut impact sur la réduction du mariage des enfants et des grossesses précoces, à travers les Espaces Sûrs pour les Filles/Femmes (ESF) et les Clubs des Futurs Maris (CFM).

3 PRINCIPALES RESPONSABILITES ET TACHES

Les principales responsabilités et tâches à accomplir par les ONG ou consortiums d’ONG sont reparties autour de 3 volets, conformément aux objectifs spécifiques ci-dessus.

3.1 Volet 1 : Renforcement de l’autonomisation des filles et des femmes, à travers le développement et la mise en œuvre de stratégies et paquets d’interventions adaptés.

Les ONG ou consortiums d’ONG sélectionnés seront chargés de réaliser, en étroite collaboration avec les parties prenantes, les interventions suivantes :

  • Développer ou actualiser, de façon participative, les activités programmatiques et leurs outils/supports opérationnels :
  • une analyse de marché (besoins, filières et institutions de formation, meilleures activités génératrices de revenus, modèles de GIE à créer, …) pour mieux guider la formation, le renforcement des capacités et l’entrepreneuriat des femmes et filles ;
  • une stratégie de sélection des bénéficiaires (filles et femmes de 15 à 24 ans, mariées ou non mariées, déscolarisées ou non scolarisées, issues de familles vulnérables) et de leurs mentors, de collaboration avec les structures de formation ou d’encadrement (Espaces sûrs, CFM, CFPF ; …), avec les spécifications quantitatives, qualitatives et budgétaires ;
  • les modules intégrés des programmes de formation des bénéficiaires (Alphabétisation, Gestion financière, Life skills, Santé sexuelle et reproductive) et de leurs mentors ;
  • une stratégie de mise en place des lignes de crédits/ subventions pour le financement des AGR et l’accès des filles et des femmes aux services financiers
  • le chronogramme de mise en œuvre des interventions et le cadre de suivi-évaluation, de rapportage et de capitalisation des progrès et résultats ;
  • Assurer la mise en œuvre efficace des activités relatives à l’autonomisation des 3 500 filles et des femmes :
  • organiser les activités de sensibilisation et de dialogue communautaires incluant les visites à domicile (pour le changement de comportement et des normes sociales) ;
  • organiser la sensibilisation et le recrutement des bénéficiaires pour les filières de formation traditionnelles (30%) et non traditionnelles (70%) ;
  • organiser la formation et le renforcement des capacités professionnelles et entrepreneuriales, à partir des modules développés ou actualisés et dans les CFM, CFPF et Espaces sûrs ;
  • renforcer le dispositif de stages et d’apprentissage pour l’insertion professionnelle des filles ;
  • réunir les femmes et les filles en 150 GIE et facilitation de leur accès au financement d’activités génératrices de revenus ;
  • accompagner les bénéficiaires (filles, femmes, communautés, …) dans
  • assurer le suivi-évaluation des interventions et les propositions d’éventuels ajustements des stratégies pour mieux répondre aux chocs ou changements exogènes pouvant survenir durant la période du projet.

3.2 Volet 2 : Renforcement du développement et de l’efficacité des interventions des Comités de Protection de l’Enfant (CPE)

Les ONG retenues sont chargées de mener les activités prioritaires suivantes :

  • Analyser les besoins de création ou de renforcement des capacités du Comité Genre, des CPE et des Facilitateurs Communautaires ; 
  • Appuyer le développement des supports de communication et de plaidoyer (modules, Productions audiovisuelles, …)
  • Appuyer le processus de création et la mise en œuvre efficace des interventions des CPE.
  • Appuyer la création d’un environnement favorable à la lutte contre le mariage des enfants.
  • Assurer la supervision, le suivi, l’évaluation et la capitalisation des bonnes pratiques des différents comités

3.3 Volet 3 : Appui aux activités de CCCS à haut impact sur la réduction du mariage des enfants et des grossesses précoces, à travers les Espaces Sûrs pour les Filles/Femmes et les Clubs des Futurs Maris

Les ONG sélectionnées appuieront le développement et l’offre de Paquet Santé et Nutrition dans les écoles primaires et secondaires. Plus spécifiquement, elles mèneront les activités suivantes :

  • Développer et animer les activités des Espaces sûrs permettant d’améliorer les capacités, les compétences et les pratiques des adolescentes et des communautés en matière de santé sexuelle et reproductive et le genre : 
  • Identifier les sites des Espaces surs, en synergie avec les principales parties prenantes[1] ;
  • Organiser des ateliers participatifs avec les communautés, pour l’introduction et l’amendement des interventions ;
  • Recruter et former les bénéficiaires (mentors, facilitateurs, filles femmes, …[2]) ;
  • Organiser les sessions de formation (modulaires ; alphabétisation fonctionnelle ; dialogues communautaires ;
  • Elaborer et mettre en œuvre un plan d’engagement pour la mise en œuvre des recommandations issues des dialogues communautaires ;
  • Produire et diffuser les émissions par les radios communautaires ;
  • Impliquer les chefs traditionnels et leaders religieux engagés sur la base d'un programme d’action annuel ;
  • Appuyer l’organisation des visites à domicile par les mentors ;
  • Développer et animer les activités des Clubs des Futurs Maris permettant aux membres (jeunes garçon) d’adopter des attitudes et des comportements en faveur de la santé sexuelle et reproductive et à l’égalité entre les sexes 
  • Elaborer une stratégie de sélection des bénéficiaires (critères de choix des guides adultes et des membres des clubs), d’animation et de reportage des activités des clubs ;
  • Assurer le recrutement et la formation des bénéficiaires (Guides adultes pour les futurs maris, Membres des clubs) ;
  • Organiser les réunions d’animation, de supervisions et d’autoévaluation des clubs et des guides adultes ;
  • Elaborer les rapports analytiques d’activités et les notes de synthèse.
  • Assurer la rédaction du bilan des activités et la diffusion des résultats.    

4 SPECTRE DE COUVERTURE DES ACTIVITES

Le spectre de couverture des espaces surs par ONG et par région est déterminé selon les critères suivants : le nombre d’adolescentes encadrées par une mentore, par un alphabétiseur ; le nombre d’ES couverts par un Facilitateur communautaire, un superviseur. Une ONG ne peut couvrir plus de 50 espaces sûrs pour assurer la qualité.

Le tableau ci-dessous présente les estimations des bénéficiaires directs à atteindre à travers la mise en œuvre des interventions du projet. Elles peuvent faire l’objet de révision en fonction des réalités des zones d’interventions

VOLETS

ESTIMATION DES BENEFICIAIRES DIRECTS

Volet 1 : Renforcement de l’autonomisation des filles et des femmes, à travers le développe-ment et la mise en œuvre de stratégies et paquets d’interventions adaptés.

  • 3 500 filles et femmes de 15 à 24 ans formées à travers les CFM, CFPF, dont 60% durant les deux premières années
  • Au moins 50% des filles et des femmes formées ont bénéficié de stage et d’apprentissage pour l’insertion professionnelle
  • 150 Groupements d’Intérêt Economique (GIE), composées des filles et femmes formées, créés et bénéficiant des lignes de crédits/ subventions pour le financement des AGR, dont 50% durant les deux premières années.

Volet 2 : Renforcement du développement et de l’efficacité des interventions des Comités de Protection de l’Enfant (CPE)

  • 55 CPE Communaux créés ou renforcés et fonctionnels (1 CPE par Commune de la région de Maradi)
  • 11 CPE Départementaux créés ou renforcés et fonctionnels (1 CPE par Département de la région de Maradi)
  • 1 CPE Régional créé ou renforcés et fonctionnels
  • 1 CPE National créé/renforcé et fonctionnel
  • 110 facilitateurs communautaires formés et opérationnels

Volet 3 : Appui aux activités de CCCS à haut impact sur la réduction du mariage des enfants et des grossesses précoces, à travers les Espaces Sûrs pour les Filles/Femmes et les Clubs des Futurs Maris

  • 200 espaces sûrs créés et fonctionnels, dont 50% ou plus durant les deux premières années de mise en œuvre
  • 20 000 adolescentes de 10-19 ans (accueillies dans les 200 espaces sûrs) sélectionnées, recrutées et ayant bénéficié des interventions du projet, dont 50% ou plus durant les deux premières années de mise en œuvre.s
  • 200 mentors identifiés, formés et actifs dans la vie des espaces sûrs
  • 200 facilitateurs identifiés, formés et actifs dans les espaces sûrs
  • 400 clubs des futurs maris créés et fonctionnels pour 10 000 jeunes adolescents de 16-24 ans sur les cinq ans, dont 50% durant les deux premières années de mise en œuvre
  • 400 Guides adultes pour les futurs maris (1 Guide par Club) formés et intervenant dans l’encadrement

5 METHODOLOGIE, PLAN DE TRAVAIL ET DUREE DE LA MISSION

5.1 Méthodologie

Concernant les Clubs des Futurs Maris, les Espaces Sûrs pour les filles et les femmes et les Comités de Protection de l’Enfant, les interventions sont complémentaires et doivent concourir au changement des comportements et des normes sociales chez les individus et dans les communautés. Elles contribuent à retarder l’âge des mariages précoces, retarder les grossesses, espacer les naissances, augmenter l’utilisation des services de santé et les consultations pré et post natales, améliorer la qualité des relations dans le couple, à améliorer le bien-être social et économique des bénéficiaires.

En matière de suivi-évaluation, les ONG ou Consortiums d’ONG doivent développer un système de suivi-évaluation transparent, dynamique et performant, couvrant toutes les dimensions des principales responsabilités et tâches qui leur sont confiées. Elles doivent aussi collaborer avec l’UGP pour prendre en compte ses éventuels besoins et spécificités, en conformité avec la Politique Nationale d’Evaluation. Selon la période (initiale, mi-parcours, fin de projet), les types (interne, externe), les cibles (bénéficiaires, acteurs de mise en œuvre) et les objectifs des évaluations, plusieurs approches et acteurs/institutions seront mobilisés dès le début du projet, pour garantir la qualité de la collecte des données, l’objectivité et la fiabilité de l’exercice.

Les soumissions des ONG ou consortiums d’ONG doivent être cohérente et articulée autour des objectifs spécifiques, des principales responsabilités et tâches décrits précédemment. La soumission doit être constituée d’une proposition technique, d’une proposition financière et des autres documents constitutifs du dossier de soumission (Cf. Dossier de soumission).

Pour la réussite de sa mission, les ONG ou consortiums d’ONG doivent expliquer la manière dont ils envisagent l’atteinte des objectifs de la mission, la conception des services, la méthodologie pour exécuter les activités et obtenir les résultats attendus.  Ils doivent aussi aborder les questions liées aux contraintes et difficultés susceptibles d’être des goulots d’étranglement pour la mission en mettant en relief les problèmes à résoudre et leur importance par ordre de priorité, ensuite expliquer la conception technique proposée qu’il adoptera pour ce faire. Ils doivent veiller à la cohérence de la méthodologie envisagée avec la conception technique proposée et les activités/tâches dévolues dans les présents TDR.

Afin d'atteindre les objectifs de la mission, les ONG ou consortiums d’ONG doivent adopter une approche participative, impliquant tous les principaux acteurs et permettant de mieux comprendre les situations et les vulnérabilités que vivent les bénéficiaires et de développer un programme plus efficace et contextualisé aux zones d’intervention. Par ailleurs, une description claire doit être faire de l’organisation et de la cohérence des rôles et responsabilités des différentes ONG intervenant sans le consortium.

5.2 Plan de travail

Au regard de la méthodologie développée ci-dessus, les ONG ou consortiums d’ONG proposeront un plan de travail qui comprend les principales activités de la mission, leur nature et durée, l’échelonnement et les interrelations, les jalons (y compris les approbations intermédiaires du Projet) et les dates de présentation des rapports. L’organisation doit mettre en évidence que le plan de travail proposé est compatible avec la méthodologie énoncée ci-dessus et projeter les livrables attendus pour chaque phase d’intervention de la mission.

5.3 Durée de la mission et lieu

La durée de la mission est de 2 ans, à compter de la date de signature du contrat. La mission se déroulera dans la région de Maradi. Toutefois, après une évaluation satisfaisante par le client l’ONG pourra bénéficier d’une extension des 3 ans restants soit sur la durée restante de la mise en œuvre du projet.

6 EXPERIENCE REQUISE ET PROFIL DU PERSONNEL DE L’ONG

6.1 Expérience requise

Les ONG/Consortiums d’ONG doivent répondre aux critères suivants :

  • Avoir une existence légale (récépissé, statuts, règlement intérieur, PV de réunions statutaires) ;
  • Avoir une antenne réelle ou avoir mené des activités par le passé, reconnues par les acteurs dans la zone d’intervention, ou à accepter de s’y installer ;
  • Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience prouvées en matière de stimulation de la demande et dans les activités de santé et/ou de plaidoyer et/ou de mobilisation communautaire/communication de proximité (IEC/CCC) sur les problématiques dans les domaines suivants: (1) Renforcement de l’autonomisation des filles et des femmes ; (2) Développement ou animation des Espaces sûrs, des Clubs des Futurs Maris et des Comités de Protection de l’Enfant ; (3) Communication pour le changement de comportement et social ; (4) Mobilisation communautaire comme source de connaissance des risques au niveau local ;

6.2 Profil du personnel clé

Les ONG ou Consortiums d’ONG candidats devront mettre en place le personnel clé de mise en œuvre du projet dont ils ont la charge et le maintiendront jusqu’à ce que les résultats soient atteints. Cette équipe sera composée d’au moins : un Coordinateur (Chef de mission); un Chargé de Suivi-Evaluation et d’Apprentissage ; un Comptable, les Superviseurs.

En plus, l’ONG devra mobiliser le nombre de mentores et de facilitateurs requis et recrutés localement sur la base de critères bien définis pour l’animation dans les espaces surs et des clubs de futurs maris.

6.2.1 Profil, rôles et responsabilités du Coordonnateur (Chef de mission)

Le Coordinateur ou Chef de mission qui est le point focal désigné par l’ONG ou du Consortium est chargé de la coordination des activités, du rapportage trimestriel du projet au sein de l’ONG et qui joue le rôle d’interface entre l’ONG et le responsable du projet. Il doit être de niveau BAC+5 au minimum en sciences sociales, démographie, développement communautaire ou social, sciences humaines ou tout autre diplôme équivalent et disposant d’au moins 05 ans d’expériences général dont trois ans dans la supervision des équipes.  Il dispose de bonnes compétences en formation à l’endroit des acteurs, d’une bonne maitrise du français et d’une langue locale (atout) et a une bonne maitrise de l’outil informatique (Word, Excel, Power Point, etc.).

Plus spécifiquement, il sera chargé de :

  • Coordonner l’ensemble des interventions du projet confié à l’ONG ou au consortium ;
  • Elaborer et soumettre les plans de travail trimestriels et les rapports d’activités de qualité et dans les délais fixés par l’Unité de gestion du projet,
  • Assurer l’interface entre la direction de l’ONG/consortium et l’UGP y compris les parties prenantes au projet ;
  • Participer aux réunions bilan et de planification avec l’UGP ;
  • Identifier les difficultés et proposer des solutions pour améliorer la mise en œuvre des interventions ;
  • S’assurer de la mise en œuvre de toutes les activités convenues avec l’UGP en y prenant part (activités de formation, de suivi, de rapportage etc…)
  • Procéder à l’identification et à la documentation des bonnes pratiques ;
  • Préparer et accompagner toutes les missions (régionales, nationales voire internationales) dans les zones d’intervention du projet ;
  • Veiller à la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes ;
  • Assurer une gestion rationnelle et efficiente des ressources et équipements mise à disposition ;
  • Participer aux formations, aux rencontres périodiques, aux bilans et toute autre tâche jupée importante par le projet dans l’atteinte de ses objectifs ;
  • Assurer toute autre tâche jugée pertinente pour la réussite des interventions par l’UGP.

6.2.2 Profil, rôles et responsabilités du Chargé de Suivi-Evaluation et Apprentissage

Le Chargé de Suivi-Evaluation et Apprentissage doit être de niveau BAC+5 en statistique, démographie, économie, planification, suivi-évaluation et/ou gestion de projets ou équivalent ; et avoir au moins deux années d’expériences avérées minimum dans la mise en œuvre et le suivi évaluation des programmes et projets de développement.   

Sous la responsabilité du Coordonnateur (Chef de mission), le Chargé de Suivi-Evaluation et Apprentissage aura comme tâches de :

  • assurer la mise en place des mécanismes de suivi-évaluation spécifiques au projet ;
  • assurer la préparation des plans de travail et de budget annuels de l’ONG/Consortium ;
  • assurer la collecte des données pour le suivi et l’analyse des effets et impacts du projet ;
  • assurer la mise en place du système suivi évaluation du projet ;
  • assurer la mise à jour du système d’information ;
  • participer aux missions de suivi et de supervision ;
  • rédiger les comptes rendus de rencontres, séminaires, ateliers et les rapports de mission ;
  • appuyer de façon active à la préparation des rapports d’exécution du projet (rapport trimestriels et annuels) ;
  • exécuter toute autre tâche demandée par sa hiérarchie en lien avec le projet.

6.2.3 Profil, rôles et responsabilités des Superviseurs

Les superviseurs des ONG/Consortiums doivent disposer de : i) un diplôme de niveau BAC+02 minimum en sciences de la santé, sciences sociales, développement communautaire ou social, droit, planification, économie et tout diplôme équivalent ; ii) une expérience de travail d’au moins trois ans avec les ONG ou dans les domaines cibles du projet au Niger ; iii) une bonne connaissance d’une des langues de la zone d’intervention du projet. Ils auront pour rôles d’assurer la supervision technique, l’organisation des séances de masse, l’encadrement de la petite enfance. Les ONG/Consortiums d’ONG proposeront et justifieront le nombre adéquat de superviseurs à mobiliser.

Spécifiquement, ils/elles auront comme tâches de :

  • Réaliser les missions d’information et de sensibilisation des autorités administratives, coutumières, religieuses et politiques sur les objectifs et la stratégie du projet ;
  • Réaliser les enquêtes de ciblage des bénéficiaires directes par commune, villages et par ménage avec les communautés bénéficiaires et conformément aux critères de sélection retenus dans la note méthodologique de ciblage ; 
  • Appuyer la mise en place des espaces sûrs des clubs d’hommes engagés et des clubs de garçons engagés ;
  • Suivre régulièrement les animations dans les espaces sûrs, Clubs des futurs maris et de tous les autres volets du projet ;
  • Suivre le fonctionnement des espaces sûrs des Clubs des futurs maris et de tous les autres volets du projet ;
  • Contrôler l’effectivité des services rendus par les mentores et les facilitateurs communautaires ;
  • S’assurer du renseignement correct et régulier des registres de suivi des animations dans les espaces sûrs, et de tous les autres volets du projet ;
  • Coordonner l’inventaire équipements mis à la disposition des espaces sûrs, et de tous les autres volets du projet ;
  • Suivre et évaluer la performance des mentors et les facilitateurs communautaires afin de faire remonter les difficultés rencontrées et les solutions envisageables ;
  • Assurer le suivi, l’entretien et le maintien des équipements et du matériel didactique au niveau des espaces sûrs, et de tous les autres volets du projet ;
  • Participer à la formation des formateurs ;
  • Assurer la formation des mentores, et des facilitateurs communautaires ;
  • Assurer la formation des filles dans les espaces sûrs et les membres dans et de tous les autres volets du projet ;
  • Veiller à l’organisation régulière des visites à domicile aux familles et aux filles des espaces sûrs ;
  • Appuyer la tenue des rencontres pédagogiques avec les mentores et les facilitateurs communautaires ;
  • Veiller à ce que l’animation des espaces sûrs et des Clubs des futurs maris soit réalisée respectivement par les mentors et les facilitateurs communautaires ;
  • Suivre la diffusion des spots de communication pour le changement social et comportemental auprès des radios communautaires ciblées à cet effet ;
  • Organiser des séances de mobilisation sociale, de sensibilisation sur les sujets d’intérêts du projet et en particulier sur les mariages et les grossesses précoces, etc. ;
  • Appuyer l’organisation et la tenue des rencontres communautaires ;
  • Participer à la formation des membres des comités villageois et communaux sur le mécanisme de gestion des plaintes ;
  • Enregistrer et faire remonter les cas de plaintes au niveau de la hiérarchie de l’ONG/Consortium ;
  • Appuyer à l'identification et au référencement des cas de VBG dans les zones d'intervention du projet ;
  • Suivre et évaluer la performance des mentores et des facilitateurs communautaires afin de faire remonter les difficultés rencontrées et les solutions envisageables ;
  • Organiser toutes les formations prévues dans le cadre du projet au profit des bénéficiaires dans les différentes composantes du projet ;
  • Procéder à l’identification et à la documentation des bonnes pratiques ;
  • Préparer et accompagner les missions régionales, nationales et internationales dans les zones d’intervention du projet ;
  • Appuyer la mise en œuvre du plan de gestion des plaintes ;
  • Réaliser toutes autres tâches en lien avec la mission à la demande de la direction de l’ONG/consortium ou de l’UGP.

6.2.4 Profil, rôles et responsabilités du Comptable

Le Comptable de niveau BAC+4 ou plus en Comptabilité/Finance ou diplôme équivalent pour assurer la gestion des fonds du projet et élaborer les rapports financiers trimestriels, annuels et de clôture. Le comptable doit avoir au minimum 05 ans d’expériences en comptabilité des ONG, association, projets/programmes ou entreprises privées.

Le Comptable aura pour missions principales d’assurer la gestion comptable et financière du projet à travers les tâches spécifiques suivantes :

  • Enregistrer les pièces comptables des dépenses du projet ;
  • Assurer la saisie informatique au jour le jour de toutes les pièces comptables du Projet ;
  • Vérifier les écritures des journaux et analyser les grands livres, les balances ;
  • Participer aux travaux de clôture des comptes et élaborer les états financiers annuels ;
  • Faire l’arrêté mensuel ou périodique des caisses avant chaque réapprovisionnement ;
  • Préparer les états de rapprochements bancaires mensuels ;
  • Préparer les demandes de paiement et de retraits de fonds, ainsi que toute la documentation nécessaire aux décaissements, conformément aux arrangements contractuels ;
  • Réunir trimestriellement toutes les pièces justificatives liées au contrat et à la convention ;
  • Réaliser des missions de suivi comptables auprès des équipes de terrain ;
  • Réaliser des missions d’appui auprès des équipes de l’UGP ;
  • Préparer les états de paie du personnel ;
  • Préparer les diverses déclarations sociales et fiscales et payer les cotisations sociales et fiscales ;
  • Assurer le classement et l’archivage des pièces justificatives des opérations du Projet et tout document d’ordre financier ou comptable suivant les principes prédéfinis ;
  • Assurer la gestion du stock (fournitures, carburant) ;
  • Tenir et mettre à jour la base comptable des immobilisations du projet ;
  • Participer à la réalisation des inventaires physiques.
  • Assurer la gestion comptable et informatisée de la comptabilité ;
  • Faire parvenir dans les meilleurs délais toutes les pièces justificatives.

7 SUPERVISION, SUIVI-ÉVALUATION ET LIVRABLES ATTENDUS

Sous la supervision de l’Unité de Gestion du Projet (UGP), les ONG/Consortiums travailleront sous la supervision technique du Coordination du projet.  Ils ont en charge d’élaborer chaque année un plan de travail budgétisé ainsi qu’un plan de suivi et évaluation (S&E) indiquant de façon précise les objectifs de l’année. Ces plans constitueront un extrait du plan global de S&E du projet. Ils établiront aussi un plan de renforcement des capacités de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, ainsi que des rapports sur les activités, le suivi des progrès, le dispositif de collecte des données afin que l’on puisse continuellement améliorer la qualité des données recueillies dans le cadre du projet. Ce travail pourrait se fera dans le cadre de l’organisation régulière de mission de suivi de terrain.

Le tableau ci-dessous présente les documents et rapports de mise en œuvre des interventions qui seront régulièrement soumis par les ONG, pour validation de l’UGP et/ou des principaux acteurs.   

Documents et rapports de mise en œuvre des interventions, à soumettre par les ONG à l’UGP et aux principaux acteurs

Applicable au volet…

1

2

3

1

Plan de travail déclinant clairement la stratégie (et le calendrier) de recrutement des bénéficiaires et autres acteurs, de mise en œuvre des interventions, d’atteinte des résultats et de collaboration avec les parties prenantes clés, à fournir trois semaines après la signature du contrat

X

X

X

2

Cadre de suivi-évaluation, incluant une matrice des indicateurs de résultats, à fournir trois semaines après la signature du contrat

X

X

X

3

Guides des acteurs (Superviseurs, Mentors, Facilitateurs) et autres supports (présentations, documents, manuels, etc.) de formation et de sensibilisation thématiques, adaptés au contexte et aux types de bénéficiaires

X

X

X

4

Rapports spécifiques des activités phares : Ciblage géographique des zones d’intervention • Recrutement et profil des bénéficiaires • Formation, renforcement des capacités • Séances de dialogue communautaire • Sensibilisation • Supervisions • Gestion des plaintes • Opérations d’approvisionnement et de fourniture de matériel, équipements et autres consommables • Paiement de la motivation • Etc.

X

X

X

5

Rapport hebdomadaire d’activité des Espaces sûrs et des Clubs des Futurs Maris, élaboré conformément aux standards (lieu, dates, thèmes, déroulement, liste nominative et effectifs des participant(e)s, hôtes des missions de supervision reçues, difficultés et problèmes rencontrés, recommandations et suggestions)

   

X

6

Rapports de synthèse des réunions stratégiques ou de routine avec les autorités, les bénéficiaires ou les autres parties prenantes

X

X

X

7

Rapports analytiques mensuels, donnant la synthèse des activités menées, de la situation financière, des résultats obtenus par rapport aux indicateurs mis en place, des défis/contraintes et des perspectives

X

X

X

8

Rapports analytiques trimestriels, donnant la synthèse des activités menées, de la situation financière, des résultats obtenus par rapport aux indicateurs mis en place, des défis/contraintes et des perspectives

X

X

X

9

Notes périodiques de documentation des bonnes pratiques et leçons apprises

X

X

X

10

Rapport d’évaluation à mi-parcours

X

X

X

11

Rapport final provisoire à déposer, au plus tard, 2 semaines après la conclusion du projet. L’UGP aura 10 jours pour formuler ses commentaires.

X

X

X

12

Un rapport définitif de la fin du projet après intégration des commentaires de l’Unité Environnementale et Sociale sera déposé en 5 exemplaires-papiers et sous format électronique sur CD (Word/Excel), trois (3) jours après leur réception par l’UGP.

X

X

X

Pour faciliter le suivi-évaluation et les analyses de performance, les ONG ou consortium d’ONG soumettront à la validation de l’UGP et des autres acteurs techniques, un format standard de rapport pour chaque type d’activité de routine citée dans le tableau ci-dessus.

8 FINANCEMENT DES INTERVENTIONS

Les interventions à mettre en œuvre feront l’objet d’une budgétisation rigoureuse par les ONG/Consortiums d’ONG, avec l’appui des autres parties prenantes, qui sera soumise à l’UGP. Les financements des interventions proviendront du Projet Lafia Iyali, dans le strict respect des outils et mécanismes de gestion fiduciaire de ce projet.

La gestion fiduciaire au niveau des ONG/Consortiums d’ONG doit être guidée par les principes de simplicité, efficacité, responsabilité, transparence, durabilité et efficacité de coût. Elle doit se faire conformément aux procédures et mécanismes en vigueur. Elle fera aussi l’objet de contrôle et d’audit réguliers.

NB : Tous les prestataires doivent systématiquement obéir aux dispositions de sauvegardes environnementale et sociale du projet LAFIA IYALI. Ils doivent par conséquent, clairement définir les mesures à mettre en œuvre afin d’atténuer les risques environnementaux et sociaux potentiellement liés à la mise en œuvre de leurs activités.

[1] Parties prenantes : Ministères en charge de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales ; de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant ; de la Jeunesse et des Sports • Structures décentralisées (Municipalités) • Communautés • Organisation de de la société civile • Projet SWEDD • Unité de Gestion des Projets de la Banque mondiale • Etc.

[2] Un ciblage rigoureux durant le recrutement des adolescentes des groupes suivants : 10-14 déscolarisées ou non scolarisées et non mariées ; 10-14 déscolarisées ou non scolarisées et mariées ; 15-19 déscolarisées ou non scolarisées et non mariées ; 15-19 ans déscolarisées ou non-scolarisées et mariées.

Organization/Department: IMPROVING WOMEN AND GIRLS’ ACCESS TO IMPROVED HEALTH AND NUTRITION SERVICES IN PRIORITY AREAS

Name: Ibrahim SOULEY

Address: Niamey

City:

Province/State:

Postal Code:

Country: Niger

Phone: +22796884198

Email: kisouley14@gmail.com

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